• L'anxiété au 21e siècle

    "C’est peut-être le mal du siècle. [...] Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre de l’anxiété, de plus en plus souvent. On peut pointer du doigt la pandémie, qui n’a pas aidé, mais il nous faut aller plus loin. Il est temps de démarrer une grande discussion sur notre culture et notre époque. Sur la performance et la projection sociale. Il est temps de parler de santé mentale. C’est ce qu’on espère faire, de manière positive, avec ce film."

     

    Ce moyen-métrage de 50 minutes, dont Emile Roy est le réalisateur, mêle fiction et réalité. Il propose une analyse personnelle et des réflexions approfondies de l’anxiété avec des personnages émouvants qui évoluent dans la culture québécoise du 21e siècle.

    Il met en avant un mal-être tout à fait actuel qui se développe de manière croissante chez les ados et les jeunes adultes : l'anxiété.

    Un grand nombre de personnalités, de professionnels et d'organismes s'expriment face à cette dégradation de la santé mentale d'une partie importante de la population tel qu'Emile Roy au travers de cette vidéo ou encore tel que l'Agence nationale française de santé publique qui publie des articles afin d'avertir les gens sur la "dégradation de la santé mentale des 11-17 ans depuis le 1er confinement".

    Il est nécessaire de se pencher sur cette question de l'anxiété. Comprendre et maitriser cette dernière peut nous permettre de mieux anticiper les épreuves à venir et d'avoir une meilleure main mise sur nos sentiments qui, par moment, nous troublent et nous déstabilisent.

     

    Synopsis :

    Léonie et Noah, deux étudiants universitaires, forment un couple depuis quelques mois. Lors d’un grand gala pour souligner la fin du bac de Léonie, celle-ci fait une crise de panique sur scène. Elle sera expressément confrontée à son anxiété.

    Ainsi commencera son périple pour mieux se comprendre. Un périple qui, malgré l’empathie et les bonnes intentions de Noah, mettra leur relation à l’épreuve. Léonie pourra-t-elle transcender ses inquiétudes répétitives à travers la danse, notamment?

    Émile Roy se glisse à travers cette histoire poignante et universelle pour analyser l’anxiété, la culture de la performance et la pression sociale au 21e siècle.

     

    Bande annonce :

    « Mad TsaiMissions pour l'environnement »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Juin 2022 à 20:33

    Ton article était tellement bien, que je vais prendre le temps de voir ce court-métrage demain après-midi.

    Merci pour le partage, hâte de voir ce que ça donne.

    Salutations

      • Samedi 4 Juin 2022 à 01:01

        Merci beaucoup. J'espère que ce moyen-métrage va te plaire. N'hésites pas à me donner ton avis quand tu auras fini de le regarder ;)

    2
    Samedi 4 Juin 2022 à 10:18

    Le problème de l'anxiété malheureusement, c'est que les gens ont tendance à oublier qu'elle n'est pas induite uniquement par les autres. C'est aussi un problème de perception de soi et de son entourage. Certes avec un bon entourage c'est plus facile d'évoluer positivement, mais... il faut aussi réussir à faire la part des choses je pense!
    Comme exemple j'ai envie de citer les prises de conscience par rapport au gaspillage: l'excuse qui revient le plus dans la bouche des gens pour ne faire aucun effort c'est "ouai mais t'façon c'est déjà foutu" ou "de toute façon on est pas assez c'est pas juste moi qui vais réussir à changer le monde". Exactement la même par rapport au fait de s'amuser sur le dos de l'esclavagisme humain: "non mais y'a déjà des bénévoles qui y bossent" ou le fameux "ça va on a pas le choix de toute façon c'est partout comme ça" combiné au "je vais pas me priver juste pour un truc dont c'est impossible de connaître l'origine".

    Les gens sont de plus en plus individualistes, nôtre société nous apprend qu'il faut toujours se baser sur un model concurrentiel pour vivre/réussir dans la vie alors qu'il a déjà été prouvé CLAIREMENT que non, c'est de la merde, les systèmes coopératifs fonctionnent 100 fois mieux. :')

    Bref! Je vais pas faire un pavé plus long pardon. Trop à dire sur le fait que les gens adorent les excuses qui se basent sur autrui pour pas s'assumer eux même... (je ne dis pas que c'est la large majorité attention! c'est juste un truc que je tenais à ajouter en voyant ton sujet!)

    C'est chouette de voir qu'il y aura toujours des gens pour se soucier des choses comme ça, et proposer des trucs intéressants. :D

      • Dimanche 5 Juin 2022 à 11:27

        Je suis d'accord avec ce que tu dis, c'est très pertinent.

        Souvent c'est plus facile de remettre la faute sur les épaules d'autrui alors que nous avons tous un rôle à jouer, que ce soit dans notre développement personnel, le développement de la vie en communauté ou encore la durabilité de notre environnement à qui on doit tout, mais pour qui beaucoup de gens ont tendance à trainer du pied pour l'aider à perdurer.

        Une des choses qui m'a le plus fait avancer cette année (étant partie à l'autre bout de la France, loin de ma famille, pour mes études) c'est que si on n'apprend pas à se connaître personnellement, on aura beaucoup plus de mal à aller mieux. C'est essentiel d'aller voir des professionnels de santé ou de discuter avec son entourage quand on est enclin à un mal-être qui nous pèse. Mais pour aller mieux, il faut aussi apprendre à s'écouter, car personne ne nous connais mieux que nous même.

      • Dimanche 5 Juin 2022 à 13:35

        Coucou Hatsushio

        Je pense que l'anxiété (au sens psy et clinique) est le pendant d'une prise de conscience suraiguë de ce qui nous entoure et du questionnement quant à la place qu'on va jouer dans un tout qui est ressenti comme une menace.

        Les cas que tu cites, individualistes forcenés, fatalistes ou "j' m'en foutistes" n'ont aucun problème avec l'anxiété ! Au contraire, c'est un concept qui ne les effleure même pas !

        Bisous

         

      • Mardi 7 Juin 2022 à 11:08

        En parlant de l'anxiété, Hatsushio mettait surtout le doigt sur le fait que lors d'une prise de conscience de son être dans l'immensité du monde, on a tendance à penser que notre voix et nos actions ne peuvent rien changer.

        Le sentiment de n'avoir la main mise sur quoi que ce soit prend la place, c'est pourquoi certains ont tendance, face à cette anxiété, à accuser les autres avant de se remettre en question réellement et de remettre en cause ses actions.

        Le sentiment d'anxiété n'est alors plus maîtrisable selon cette personne, car comme autrui en serait la cause, autrui devrait résoudre le problème. Ce qui n'est finalement pas le cas.

        Un certain mal-être peut être causé par des facteurs extérieurs, certes, mais la personne qui ressent cet inconfort, cette anxiété, a aussi sa part à jouer. Elle doit essayer de comprendre ce qui la tracasse pour agir à son échelle, sur ce quelle peut pour se sentir mieux. Si la solutions vient de de l'individus lui même et non des autres, cela permet de mieux se comprendre personnellement et d'arriver à faire face, par la suite, à d'autres problématiques d'une meilleure manière (avec un questionnement sur soi, ses actions, ses réactions, ... et un solutionnement qui ne correspond pas à ce que pourrait faire les autres mais à ce que "je" pourrais faire).

      • Jeudi 9 Juin 2022 à 12:32

        Matsuki, c'est totalement ça! Tant qu'on est sûr de rien, qu'on ne comprend pas comment on fonctionne, on y prête même pas attention et on a tendance à remettre le tout au "naturel" aussi. :/ "oui bah je suis comme ça c'est tout, si t'es pas content c'est pareil parce que c'est ma personnalité, je suis fait/e ainsi". Sauf que les gens qui y réfléchissent entrent plus dans une optique de changement "possible": "je suis pas bien parce que l'image que j'ai de moi ne correspond pas à l'image de ces gens que je trouve bien et auxquels j'aurai voulu ressembler davantage". Et à partir de là, même si on se sent mal, on peut débuter le travail sur soi!
        > Et ce n'est pas si courant. Du coup on a un énorme contraste entre les non-conscients qui s'en battent et agissent naturellement et sont les plus extravertis (ou au moins non introvertis) et les conscients d'eux-même qui se focalisent trop sur cette réflexion ET leurs peurs des autres, et sont considérés comme introvertis (voire excessivement renfermés). :o

        Du coup comme tu le dis, on a l'environnement autour de soi, mais cet environnement malheureusement pour le changer... il faut s'y mettre en commençant par soi. :/ Et ça demande des efforts, un minimum de volonté, et.. seul, les gens voient ça comme insurmontable. (d'ailleurs c'est pour ça que j'aime bien le parallèle avec le couple de la vidéo. c'est un truc récurent mais dans cette situation elle n'était pas seule, ce n'est pas un mal qu'il y ait eut un désaccord pour qu'elle travaille sur elle même de son côté. Et ça rejoint aussi ce que tu disais sur le "recentrer sur soi" (encore mieux avec une passion)! :D)

         

        Pixelie, tu confonds le stress et l'anxiété, et l'anxiété en général avec l'anxiété en temps que pathologie. L'être humain (comme parfaitement expliqué dans la vidéo) a ce réflexe/cette défense innée. C'est TOUT le monde qui peut y être sujet à des degrés et fréquences très différentes.

    3
    Samedi 4 Juin 2022 à 10:32

    Sinon à propos de la vidéo elle-même: "peur de perdre le contrôle"/"tomber dans la fiction" j'aime beaucoup le parallèle parce que c'est totalement ça. Quasiment toutes nos peurs découlent de notre imaginaire: a cause d'un passé pas forcément simple, déformé, projeté dans un futur qu'on ne connait pas du tout pourtant.

    Leur long métrage est un peu lent/long pour pas tant que ça! Mais j'aime bien. :) Ils abordent des trucs assez basiques mais toujours bon à expliquer aux gens de différentes façons!

    Par contre "combien ont eut de cours à l'imagination": "ouai aucun" je suis pas d'accord. En europe en tout cas, on a tous eut au moins au collège, 1h par semaine de musique, arts plastiques, et en primaire/maternelle de chant et de coordination. On a aussi le sport, et même si c'est un truc très cadré par des profs d'eps souvent sortis d'écoles militaires où ils ont pas eut la foi de continuer, ça reste un cours qui peut souvent permettre aux gosses de changer d'idée de vue. (je pense aux sports d'équipe (escalade, badminton, basket), à ceux dans lesquels on devait s'observer se noter entre nous (gym, natation), à ceux durant lesquels on devait forcément discuter pour une prise de décision (comme la course d'orientation), etc).
    > Le problème viendrait plus de ce système concurrentiel et cette sale manie d'être dans la punition plutôt que l'encouragement et la récompense d'efforts. Ca fait d'ailleurs lien avec ce qu'ils mentionnent ensuite: "l'impression de pas mériter".

      • Dimanche 5 Juin 2022 à 11:34

        Il est vrai qu'en visionnant ce moyen-métrage, je n'ai pas appris beaucoup de nouvelles chose, mais j'ai apprécier le fait que quelqu'un mette des mots aussi clairs et explicites sur un problème qui me touche personnellement et qui concerne également des personnes de mon entourage.

        Cela permet de se sentir moins seul face à cette problématique et de se rendre compte que beaucoup y réfléchissent et tentent de trouver des explications/solutions concrètes et réalisable, même si cela demande du temps, de la patience et une réflexion profonde sur soi-même.

    4
    Dimanche 5 Juin 2022 à 13:26

    Faute de temps je regarderai ta vidéo ultérieurement et rebondirai certainement (boing ! boing ! boing !) après visionnage.

    L'anxiété, mal du siècle ?
    Probablement mais on en trouve les premiers symptômes et les premières manifestations patentes dans la dernière décennie du 20ème siècle.

    Je ne connais pas ton âge mais les années 80 cette anxiété commençait à se manifester, en même temps que les premiers bouleversements sociétaux ont pointé le bout du nez.
    Le monde culturel s'en est fait l'écho : les films catastrophe remplissaient les salles, le rap, le punk suintaient l'anxiété du "no future", d'autant que du point de vue économique, les chocs pétroliers et les crises qu'ils provoquèrent ont commencé à fragiliser les ressources des ménages, générant l'anxiété des lendemains qui ne chanteraient plus.

    C'est vers cette époque que les ventes d'anxiolytiques et d'antidépresseurs ont augmenté en flèche, allant jusqu'à inspirer le Master of Puppets de Metallica.

    La fin des années 90 nous a "gâtés" question anxiété ! Entre le bug de l'an 2000 et la fin du monde annoncée pour 2012 par les Incas, l'anxiété est montée de plusieurs crans et s'est généralisée, y compris dans les couches de la société qui y semblaient les moins sujettes.

    Je pense que nous avons atteint le pic après le 11 septembre 2001.

    Sauf qu'après un pic, il y a une descente... logiquement.

    Or cette descente n'a pas eu lieu : multiplication des conflits, multiplication des crises économiques, des crises politiques, sociales et sociétales... Certes l'histoire de l'humanité n'a jamais été un long fleuve tranquille mais jusqu'en 2007 environ, les pays "riches" ont  tenté de conserver des garde-fous.

    Ces digues ont cédé sous les politiques ultra libérales mises en place au nom de la mondialisation heureuse qui allait apporter tant de bonheur au monde entier !¿
    Quel rapport ?

    Aujourd'hui on est anxieux de plus en plus tôt, de plus en plus jeune.

    Jusqu'à la fin de la première décennie du 21ème siècle, pratiquement tous les établissements scolaires comptaient en permanence une infirmière, une psychologue ou, à défaut des "conseillers d'éducation" qui assuraient un suivi de santé physique et mental, alertaient parents et services compétents pour la mise en place d'une prise en charge médicale.

    Non seulement le personnel périscolaire a été la première victime des coupes franches dans les dépenses publiques mais de surcroît la médecine publique qui aurait pu et dû prendre la relève, est elle aussi bradée au nom de la maîtrise des dépenses publiques. Aujourd'hui les structures psychiatriques et psychologiques tirent la sonnette d'alarme car si peu nombreuses et si mal équipées qu'elles ne peuvent plus assurer face à la demande qui s'accroît.

    Je pense que l'anxiété est le trouble de la perception du "moi" et de sa projection face à "eux" et donc l'impossibilité d'appréhender sereinement l'intégration au "nous".
    Or le climat anxiogène, la perception d'un monde dont les perspectives sont assez peu enthousiasmantes, génèrent de plus en plus ce sentiment complexe.

    Comme tu le dis si bien, il faut la comprendre pour mieux anticiper et parvenir à la maîtriser à défaut de la vaincre.

    Le problème est que si diagnostiquer une rhinite est facile, il n'en est pas de même avec les troubles psychologiques.
    Si l'entourage proche peut déceler les prémices et tenter d'y répondre au sein de la cellule familiale, il n'est pas armé ni compétent pour y répondre dès lors où cette anxiété est générée par des facteurs autres que familiaux.

    Il faut que les pouvoirs publiques se ressaisissent très très vite et cessent de se contenter des rapports qu'ils commandent régulièrement, le temps de faire une annonce au JT pour dire qu'ils ont lancé un observatoire et que promis, ils vont agir... en mettant en place un nouveau numéro vert (c'est la grande mode depuis 2017 !).

    Sinon, comme aux USA, la situation va nous péter à la gueule : l'anxiété non prise à temps évoluera forcément (et logiquement, hélas !) vers de pathologies plus lourdes.
    Et nous resterons assis sur notre gros cul, larmoyants, en constatant que nous avons sacrifié une nouvelle génération.

     

      • Mardi 7 Juin 2022 à 11:19

        Ta réponse est très détaillée merci beaucoup. Je ne m'attendais pas à de telles réactions pour cet article.

        C'est vrai que je n'ai fait aucune rétrospective pour analyser l'anxiété avant le 21e siècle car je me suis focalisé sur la période énoncée par la vidéo sans nécessairement allé au delà dans mes recherches.

        Je te remercie d'avoir agrémenté l'espace commentaire d'une réflexion supplémentaire sur cette anxiété qui n'est pas apparue après les années 2000 mais qui se développe de tout temps au grès des conflits nationaux, internationaux et des différentes crises qui se sont développées dans le monde.

        Il est vrai qu'avec les avancées technologiques, humaines, sociales, économiques, ... On pourrait croire qu'il n'y a plus de place à l'anxiété car les sociétés, notamment européennes, perdurent dans une atmosphère de paix, de respect des droit de l'Homme (à une exception près du conflit Ukraine/Russie). Mais finalement, comme tu le dis, l'anxiété n'en est pas pour autant réduite mais tant à croitre d'autant plus car de nouvelles questions se posent  et la présence de crises dans le monde ne cesse pas. 

    5
    Jeudi 9 Juin 2022 à 13:01

    Pixelie,

    Je pense que dans la vidéo ils parlent de l'anxiété au 21ème siècle pour plusieurs raisons:
    > Pendant longtemps elle touchait davantage un type précis d'individus/groupe
    > Elle est accentuée depuis le début de ce siècle, et bien plus présente, et plus en tant que pathologie que "généralisée"
    > Dans la vidéo précisément ils font le lien avec la récente épidémie de Corona qui a BEAUCOUP accentué cette anxiété même chez les gens qui d'ordinaire n'en était pas spécialement atteint (ou peu).

    Je rajouterai même que de nos jours la médecine et leur incompétence se fait encore plus sentir: non content de ne pas voir émerger grand monde dans le domaine de la médecine, il est, de surcroît, de plus en plus difficile de se trouver des médecins dispo et potables, ou des psy qui ne feront pas que te juger profondément en t'invitant à aller te faire mettre s'ils ont la flemme de gérer ta dépression/neuroatypie/changement de sexe.

    On a des taux de suicides qui grimpent pas mal chez les vieux qui préfèrent encore crever que d'attendre de perdre la boule pour qu'on les foutent dans des mouroirs immondes.

    (Après je pense que je t'apprend rien quant au fait que tout augmente, comme se plait à répéter la mère de mon pote. x) Payer plus en gagnant moins et en se fiant au caprices de dirigeants de plus en plus détestés... mais c'est autre chose, je vais éviter de trop dériver.)

    Du coup oui, ça a commencé AVANT, mais ça s'est encore plus accentué APRES en fait, avec des piques à deux époques bien définies. :o

    > D'ailleurs j'ai oublié de préciser mais si on galère autant en terme de psychologie chez nous, c'est aussi parce que les gens perpétuent des clichées de MERDE. J'en suis témoin, à cause de ces clichés j'ai encore pas mal subit récemment. :/ Et comme à une époque comme la notre c'est hyper facile de répandre de la merde sur internet... ça devient une idée / conscience générale malheureusement. (a ce niveau là la vidéo appuie pas mal le truc en mentionnant les gens qui n'ont tendance à ne montrer que le "meilleur" de leur vie sur leurs réseaux sociaux).

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